Nuit du 5 au 6 juin.
La lune éclaire de sa lumière blafarde les forêts et les bocages normands. De gros nuages passent devant elle, et la nuit s’assombrit. Au loin, le hululement d’une chouette, le glapissement d’un renard. Le calme règne sur la campagne française plongée dans l’ombre. L’air est frais, on sent encore l’humidité de l’averse qui vient de passer.
Une vieille étable se détache sur l’horizon, aux abords d’un petit bois. On distingue une faible lueur qui émane du sous-sol.
Là, dans une cave ou gisent gravas et verre pilé, une petite radio joue une musique vieillote, ponctuée de grésillements. Trois hommes sont allongés sur de la paille, immobiles. Ils semblent dormir. A leurs pieds, des sacs, et des pistolets mitrailleurs de fabrication anglaise.
Soudainement, la musique se coupe, et les trois hommes frémissent du même mouvement. Une voix lancinante s’élève doucement, toujours accompagnée de nombreux grésillements, et murmure de longues phrases. Les trois hommes tendent l’oreille. Ce sont les vers d’un poème qu’ils connaissent par cœur.
Du même mouvement, ils se lèvent, se saisissent de leurs sacs, qu’ils soulèvent péniblement et les enfilent sur leurs épaules. Pistolets mitrailleurs en main, ils sortent à la suite par un petit escalier. Le dernier referme la trappe, pousse une branche dessus, et les trois hommes s’enfoncent dans la nuit.
Au loin, une locomotive relâche de la vapeur dans un sifflement strident. Un bruit sourd, puis une lumière sur l’horizon.
Messieurs, ce matin, l'offensive a été lancée et les différents groupes militaires ayant débarqué sur les plages ont rencontré une certaine résistance,en fonction des différentes zones.
Encore en ce moment les troupes américaines ont du mal à passer Omaha Beach ou la résistance s'est montrée plus accentuée que sur les autres secteurs.
Notre mission ce matin est de patrouiller au dessus des plages pour empêcher les allemands de contre attaquer de manière aérienne, même s'il y a peu de chances pour que cela arrive.
Si vous repérez des convois allemands n'hésitez pas à les taper au sol, sinon abstenez vous de passer trop près des villages, plages et bunkers allemands nous ne savons pas s'ils sont encore défendus.
Notre altitude de vol sera de 700 à 1000 mètres, nous survolerons les plages une ou deux fois maximum, puis nous rentrerons et feront nos rapports sur les différentes progressions tant alliées qu'adverses.
La lune éclaire de sa lumière blafarde les forêts et les bocages normands. De gros nuages passent devant elle, et la nuit s’assombrit. Au loin, le hululement d’une chouette, le glapissement d’un renard. Le calme règne sur la campagne française plongée dans l’ombre. L’air est frais, on sent encore l’humidité de l’averse qui vient de passer.
Une vieille étable se détache sur l’horizon, aux abords d’un petit bois. On distingue une faible lueur qui émane du sous-sol.
Là, dans une cave ou gisent gravas et verre pilé, une petite radio joue une musique vieillote, ponctuée de grésillements. Trois hommes sont allongés sur de la paille, immobiles. Ils semblent dormir. A leurs pieds, des sacs, et des pistolets mitrailleurs de fabrication anglaise.
Soudainement, la musique se coupe, et les trois hommes frémissent du même mouvement. Une voix lancinante s’élève doucement, toujours accompagnée de nombreux grésillements, et murmure de longues phrases. Les trois hommes tendent l’oreille. Ce sont les vers d’un poème qu’ils connaissent par cœur.
Du même mouvement, ils se lèvent, se saisissent de leurs sacs, qu’ils soulèvent péniblement et les enfilent sur leurs épaules. Pistolets mitrailleurs en main, ils sortent à la suite par un petit escalier. Le dernier referme la trappe, pousse une branche dessus, et les trois hommes s’enfoncent dans la nuit.
Au loin, une locomotive relâche de la vapeur dans un sifflement strident. Un bruit sourd, puis une lumière sur l’horizon.
Messieurs, ce matin, l'offensive a été lancée et les différents groupes militaires ayant débarqué sur les plages ont rencontré une certaine résistance,en fonction des différentes zones.
Encore en ce moment les troupes américaines ont du mal à passer Omaha Beach ou la résistance s'est montrée plus accentuée que sur les autres secteurs.
Notre mission ce matin est de patrouiller au dessus des plages pour empêcher les allemands de contre attaquer de manière aérienne, même s'il y a peu de chances pour que cela arrive.
Si vous repérez des convois allemands n'hésitez pas à les taper au sol, sinon abstenez vous de passer trop près des villages, plages et bunkers allemands nous ne savons pas s'ils sont encore défendus.
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